Mal de tête information

Les causes du mal de tête,
de la céphalée et de la migraine

La source génétique de la migraine est connue depuis de nombreuses années. Cependant, les gènes qui pourraient en être responsables n'ont été identifiés que dans des formes rares, telles que la migraine hémiplégique familiale.
Causes et déclencheurs des maux de tête

Le terme "mal de tête" est un générique, non spécifique, qui réfère à une douleur émanant de la tête (crâne, face, portion supérieure du cou).

Examen en détail des mécanismes neurobiologiques de la migraine. Une bonne connaissance de ceux-ci aidera le patient à prendre une part plus active dans son traitement

Les stratégies de traitement sont définies au cas par cas, selon les objectifs poursuivis et des principes de traitement pharmacologique et non pharmacologique.

Plusieurs causes, voire quelques centaines, peuvent être responsables d'une céphalée. À première vue, l'analyse d'un problème de céphalée peut donc apparaître comme un défi de taille.

Il n'y a pas de déclencheur unique de la migraine.
Dans une étude menée à la City of London Migraine Clinic, 79 % des patients interrogés connaissaient les facteurs déclenchants, dont les plus courants étaient le stress, les hormones, la fatigue et sauter un repas.
Le seuil des migraineux est déterminé par leur constitution génétique (facteurs internes). Ce seuil peut être élevé ou abaissé par des facteurs externes comme le stress. Si un nombre suffisant de déclencheurs internes et externes s'accumulent, le seuil peut être franchi et l'accès de migraine est enclenché.
Un accès ne se produit pas nécessairement dans des situations semblables votre seuil peut fluctuer; le nombre de déclencheurs ou leur importance peut varier. En conséquence, le fait de sauter un repas ou des déclencheurs moins évidents, comme la lumière scintillante du soleil ou le manque de sommeil, ne provoquent pas toujours un accès. Néanmoins, si un ou l'ensemble de ces facteurs est combiné à une période de stress au travail ou à des changements hormonaux, un accès peut se produire.
Il est possible que le fait de prendre des médicaments tous les jours pour prévenir la migraine élève le seuil, de telle façon qu'un plus grand nombre de déclencheurs est nécessaire pour déclencher un accès.
Chez les personnes qui ne souffrent apparemment pas de migraine, les déclencheurs des céphalées "normales", nombreux et variés, sont les mêmes que ceux des migraines. Les déclencheurs diffèrent selon la personne et les accès ne sont pas toujours provoqués par les mêmes facteurs. Toutefois, certains déclencheurs sont plus importants que d'autres. Les plus courants, en particulier chez les enfants, sont la faim ou le fait de manger trop peu.
Chez les femmes, les variations hormonales associées au cycle menstruel peuvent provoquer une migraine.
Dans certains cas, il peut être difficile de distinguer les déclencheurs des symptômes prémonitoires (signes précurseurs). Par exemple, si vous êtes sensible à la lumière dans les heures qui précèdent la céphalée, vous serez plus conscient de la lumière du soleil qui scintille entre les arbres pendant que vous conduisez. De même, les envies de sucré prémonitoires peuvent entraîner la consommation de chocolat, blâmé à tort par la suite comme étant à l'origine de l'accès.
Dans les deux cas, vous devez considérer ces symptômes comme un signe précurseur et agir de façon à prévenir l'accès qui doit suivre, soit par une thérapie précoce appropriée, soit en traitant les déclencheurs déterminés, ce qui est plus courant.

Le caractère invalidant mais épisodique de la migraine constitue pour celui qui en est affligé une motivation certaine à vouloir rechercher quelque facteur qui puisse être responsable de son mal et par la suite l'éviter. Ainsi, plusieurs facteurs ont été identifiés et validés d'un point de vue épidémiologique: ce sont les facteurs déclenchants de la migraine. Il ne faut pas considérer ces divers facteurs comme la cause du mal, puisque le mal, comme nous l'avons vu, provient en premier lieu d'un état particulier du cerveau, spécifique au migraineux.
Pour comprendre le mécanisme d'action possible des facteurs de déclenchement, il faut se souvenir que, en migraine, le cerveau est essentiellement maintenu dans un état d'hyperexcitabilité. Dès lors, toute situation ou condition qui contribue à augmenter cet état pourra être susceptible de déclencher une attaque de migraine.
Les études épidémiologiques nous démontrent que des facteurs déclenchants peuvent être remarqués chez environ 30 % à 50 % des migraineux.
Ces facteurs sont plus facilement présents chez les sujets à haute fréquence migraineuse et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ils constituent plus souvent des situations ou conditions personnelles que des éléments issus du milieu extérieur.

En ordre décroissant de prévalence dans la population, on reconnaît comme facteurs déclenchants: le stress, les règles, les modifications du cycle éveil-sommeil, les périodes de jeûne relatif ou absolu, le climat, finalement les facteurs alimentaires et les stimulations sensorielles excessives. Plusieurs de ces facteurs peuvent coexister chez la même personne, et il semble que la susceptibilité à un facteur déclenchant puisse augmenter la susceptibilité à d'autres facteurs déclenchants.
Autant la migraine est une condition à fréquence variable, autant la susceptibilité aux facteurs déclenchants pourra être variable dans le temps.

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